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Flash-info du 2 décembre 2015
 
Affaire des chemises

Soutien aux salariés d'Air France

Grévistes devant le Tribunal

Le 2 décembre, 4 salariés d’Air France sont cités à comparaitre devant le Tribunal de Bobigny, suite à la réunion mouvementée du CCE, à l’issue de laquelle 2 dirigeants avaient pris la fuite, ne laissant que leurs chemises aux salariés menacés de licenciement.

Qui sème la misère, récolte la colère

  • Nous sommes de ceux qui comprennent la colère des salariés d’Air France : après leur avoir imposé de nombreux sacrifices (suppression d’emplois, renoncement aux congés, gel des salaires, etc…), leur direction a annoncé un bénéfice net de 580 millions € au 3ème trimestre et … un nouveau plan de 2900 licenciements. A force de tirer sur la corde, elle finit toujours par casser !
  • Nous avons été touchés par la détresse de cette salariée s’adressant en vain à ses patrons dans la salle du CCE (voir la vidéo)
  • Nous avons été choqués par les propos insupportables du patron d’Air France (voir la vidéo)
  • Nous sommes de ceux qui estiment que la violence n’est pas du côté du gréviste en colère qui demande des comptes, mais du côté d’un système qui décide froidement de broyer la vie de milliers d’hommes, de femmes, de familles.
  • Nous avons été scandalisés par la façon dont le gouvernement a envoyé les forces de l’ordre procéder à l’interpellation de 6 salariés, à 6 heures du matin à leur domicile, comme s’il s’agissait de dangereux terroristes.
  • Nous n’acceptons pas que le premier ministre les traite de voyous, et assure la direction d’Air France de son entier soutien dans la casse des emplois.

Soutien

L’intersyndicale d’Air France (avec des syndicats de pilotes et la CGT des personnels au sol) a appelé à des rassemblements de soutien aux salariés menacés, partout en France, ce 2 décembre. Dans le Pays de Montbéliard, cet appel a été relayé par un collectif d’organisations syndicales (CGT, FSU) et politiques (Ensemble !, Front de gauche, LO, NPA, PCF).

Le Tribunal de Bobigny a reporté le procès.