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Abakar : Une lutte contre l'injustice
 

ABAKAR : Une lutte contre l'injustice

 

Dernière nouvelle

L'Assemblée générale du Comité Abakar aura lieu le vendredi 25 novembre 2022 à 17H30 à l'Hôtel-restaurant du Jura, 91 Grande Rue à Audincourt suivie d'un concert "Des Gars Majeurs" à 19H30. On vous y attend.

Annonce dans l'Est Républicain

 

L'argumentaire

Pour connaitre le parcours d'Abakar et les raisons pour lesquelles nous restons mobilisés pour mettre fin à l'injustice qui le frappe, lire son dossier

 

Les soutiens nationaux et régionaux (vous allez en reconnaitre !)

Si la vidéo "rame trop" essayez sur YouTube en cliquant ici

La pétition en ligne

Pour apporter aussi votre soutien signez la pétition : http://change.org/Abakar

 

La revue de presse des actions du Comité

Est Républicain du 29 janvier 2021 : La situation d'Abakar est rendue publique.

Est Républicain du 31 janvier 2021 : La gendarmerie modifie illégalement ses conditions de pointage

Est Républicain du 2 février 2021 : Ruse des gendarmes pour embarquer Abakar en Centre de retention

Est Républicain du 3 février 2021 : Lancement de la pétition

Est Républicain du 4 février 2021 : Rassemblement devant la Mairie d'Audincourt

Est Républicain du 5 février 2021 : Rassemblement à la Pierre à poissons (Montbéliard)

Est Républicain du 6 février 2021 : Démarches juridiques

Est Républicain du 9 février 2021 : Abakar maintenu en rétention

Est Républicain du 11 février 2021 : Demande de rendez-vous au Préfet

Est Républicain du 13 février 2021 : Billet "Bonne conscience"

        Video de l'Est Républicain du 13 février :

       Journal de France 3 Bourgogne France-Comté du 13 février :

Est Républicain du 14 février 2021 : Baptème républicain

Est Républicain du 18 février 2021 : La demande d'asile rejetée.

Est Républicain du 22 février 2021 : Billet avant la visite de M. Darmanin

Est Républicain du 27 février 2021 : Billet "Comment sauver Abakar"

Est Républicain du 3 mars 2021 : Les papiers d'Abakar authentifiés

Est Républicain du 7 mars 2021 : Rassemblement de la dernière chance

Est Républicain du 10 mars 2021 : 100 personnes devant la sous-préfecture

Est Républicain du 14 mars 2021 : Le ministre s'en mèle

Est Républicain du 16 mars 2021 : Abakar placé en garde à vue

Est Républicain du 17 mars 2021 : Abakar relaxé. Le refus de test PCR n'est pas un délit

Est Républicain du 29 mars 2021 : La liberté sur les murs

Est Répubicain du 2 avril 2021 : Abakar expulsé, une honte !

Est Républicain du 3 avril 2021 : Indignation contre l'expulsion

                Voir le compte-rendu de ce rassemblement d'indignation : ici
                Voir le diplôme décerné à M. Mathurin, préfet du Doubs : ici

Est Républicain du 20 mai 2021 : Création de l'association "Comité Abakar"

Est Républicain du 2 juillet 2021 : Lancement de la souscription de soutien

Est Républicain du 20 septembre 2021: La tombola fait un carton

Est Républicain du 1er octobre 2021 : Interdiction de retour maintenue et tirage tombola

Est Républicain du 5 janvier 2022 : Des nouvelles d'Abakar au Sénégal

Est Républicain du 13 novembre 2022 : Annonce de l'Assemblée Générale et du concert du 25 novembre

Réponses à vos questions

Est-ce que, finalement, ce n'est pas d'avoir parler de lui, qui est la cause de ses problèmes ?

Non, Abakar fait l'objet d'une OQTF (Obligation de quitter le territoire) depuis que ses papiers lui ont été refusés. Et dès la mi-décembre 2020, le Préfet du Doubs avait obtenu de l'ambassade de Guinée le droit de le renvoyer. Son obligation de pointage à la gendarmerie le mettait à la merci d'une arrestation à tout moment. La mobilisation a permis de contrarier la mise en oeuvre de ce scénario bien huilé qui permet d'en renvoyer bien d'autres, sans que cela fasse de vagues.

Pourquoi Abakar, en Centre de rétention, a-t-il refusé les tests PCR Covid ?

Au Centre de rétention, ces tests n'ont aucune raison médicale. Il s'agit simplement d'une formalité administrative pour pouvoir le renvoyer. La Cour d'appel de Colmar, dans un cas similaire vient de rappeler qu'un test PCR constitue un acte médical qui ne peut pas être imposé sans le consentement de la personne. En la matière, Abakar fait respecter son droit, malgré les pressions très fortes exercées contre lui. (Lire le jugement de Colmar - partie surlignée).

Le 16 mars, sur demande du préfet du Doubs, Abakar était déféré en comparution immédiate devant le Tribunal correctionnel de Metz, pour refus de test PCR.

Le juge du Tribunal relaxe Abakar, qui n'a commis aucune faute, aucun délit. Une décision juridique qui vient conforter Abakar et son Comité de soutien

Le préfet avait tenté cette manoeuvre dans le but d'obtenir une condamnation d'Abakar, et de pouvoir le faire passer pour un délinquant alors que depuis le début, il n'a rien à lui reprocher.

Mais cette obligation de test PCR pour prendre un avion, le préfet n'en a cure et a fini par faire embarquer Abakar dans l'avion pour Conakry le 1er avril, sans test, sans soucis des règles sanitaires et au mépris des autres passagers de ce vol.

Que devient Abakar ?

Embarqué de force le 1er avril 2021 après 2 mois en rétention, Abakar a été abandonné au petit matin, sans habits de rechange, sans effets de toilette, sans un sou, sans moyen de communication, sans un toit, dans l'aéroport de Conakry, capitale d'un pays où il n'a ni famille ni amis ! Une honte !

L'urgence pour le Comité a été de trouver un contact. Grâce au réseau de soutien, grâce à la solidarité internationale, Abakar, après une nuit à l'aéroport a pu retrouver une personne que nous avions contactée. Dans la journée, un mandat envoyé grâce à votre solidarité lui a permis d'acheter un matelas et de remettre un téléphone en fonctionnement.

Abakar a profité de ce séjour forcé en Guinée pour se faire établir un passeport biométrique. Passeport qui confirme en tous points, son identité, son état-civil, son âge, n'en déplaise au préfet du Doubs qui a justifié son expulsion par un "doute" sur ces éléments.

Mais dans ce pays qu'il a du fuir à l'âge de 14 ans, la sécurité d'Abakar n'était pas assurée. Encore une fois, c'est la solidarité internationale qui a permis de le mettre à l'abri au Sénégal, où il a pu souffler un peu et prendre un nouveau départ.

Abakar ne reste pas inactif, après plusieurs stage en cuisine (dans une école et dans un restaurant en ville), il a maintenant un logement indépendant et un emploi rémunéré de quelques heures par semaine qui le rende un peu moins dépendant de notre solidarité financière, même si celle-ci reste nécessaire.

Le Comité pour Abakar poursuit son action pour faire lever l'interdiction de retour sur le territoire et pour lui permettre de trouver une vie normale en exerçant son métier de cuisinier.

On ne lâche rien !